mercredi 4 septembre 2013

SANS LA MERE DE DIEU, NOUS PRIONS EN VAIN LES SAINTS



....Cette doctrine est affirmée expressément par saint Bernard, saint Anselme, saint Bonaventure, Suarez et d'autres. " En vain, prierions-nous les autres saints, dit le premier ; si Marie ne nous venait en aide, aucune grâce ne nous serait accordée ". Un auteur explique dans ce sens les paroles suivantes de David : Tous les riches du peuple vous offriront leurs humbles prières. Les riches du peuple par excellence, c'est-à-dire du peuple de Dieu, ce sont les saints ; quand ils souhaitent quelque grâce pour l'un de leurs clients, ils s'adressent à Marie afin qu'elle la lui procure. " Nous n'avons pas coutume, remarque Suarez, d'employer l'intercession d'un saint auprès d'un autre saint, vu que tous sont d'un même ordre ; mais nous faisons bien de les prier de se faire nos intercesseurs auprès de la Vierge, qui est leur Maîtresse et leur Reine ". Et telle fut précisément, au rapport du père Marchese, la promesse de saint Benoît à sainte Françoise Romaine : lui apparaissant un jour, il l'assura de sa protection, et ajouta qu'il se ferait son avocat auprès de la divine Mère.
A l'appui de cette doctrine, citons encore les paroles de saint Anselme à la bienheureuse Vierge : " Grande Reine, ce que peut obtenir l'intercession de tous les saints faisant cause commune avec vous, votre intercession seule, sans leur concours, le peut de même. Et d'où vient cette puissance illimitée ? De ce que vous êtes la Mère de notre Sauveur à tous, l'unique Épouse de Dieu, la Reine du ciel et de la terre. Si vous ne parlez, aucun saint ne priera pour nous, aucun ne nous aiderai ; mais si vous consentez à intercéder pour nous, tous aussitôt nous prêteront le secours de leurs prières, et s'empresseront d'appuyer nos requêtes."...



dimanche 1 septembre 2013

LES SAINTS QUE NOUS INVOQUONS S'ADRESSENT A MARIE


Nous n'avons accès au Père éternel que par Jésus-Christ ; de même, nous n'avons accès auprès de Jésus-Christ que par Marie. C'est saint Bernard qui nous l'assure ; et bien belle est la raison qu'il en donne : " Le Seigneur, dit-il, veut que tous nous soyons sauvés par l'intercession de Marie, afin que ce divin Sauveur nous reçoive des mains de Marie, comme il nous a été donné par le moyen de Marie " ; et conséquemment, le saint proclame Marie la Mère de la grâce et de notre salut.
" Quel serait donc notre sort ? reprend saint Germain ; quel espoir nous resterait-il d'être sauvés, si vous nous abandonniez, ô Marie, vous qui êtes la Vie des chrétiens " !
Mais, si toutes les grâces passent par Marie, il faudra donc, quand nous implorerons l'intercession des saints, que ceux-ci recourent eux-mêmes à la médiation de Marie, s'ils veulent nous obtenir les grâces que nous leur demandons ?
Je répondrai d'abord que, prie en elle-même, cette conséquence ne renferme aucune erreur, aucun inconvénient. En vue d'honorer sa Mère, Dieu l'a établie Reine de tous les saints ; il lui plaît en outre de n'accorder des grâces que par son entremise ; quel inconvénient peut-il y avoir à dire qu'il oblige encore les saints à recourir à elle pour obtenir les grâces dont leurs protégés ont besoin ?




samedi 31 août 2013

SANS ELLE NOTRE VAISSEAU SOMBRE FATALEMENT


Richard a donc eu raison de dire : " Comme une pierre tombe dès qu'on ôte ce qui la soutient, ainsi une âme qui perd l'appui de Marie, tombe d'abord dans le péché et puis dans l'enfer. "
Saint Bonaventure ajoute que Dieu ne nous sauvera pas si Marie n'intercède pas pour nous ; comme un enfant ne saurait vivre qui n'a pas de nourrice, dit-il encore, ainsi une âme ne saurait se sauver sans l'aide de Marie. " Que votre âme, conclut-uil, soit donc comme altérée des pratiques de dévotuion envers Marie ; attachez-vous à cette bonne Mère, et ne la quittez point que vous n'ayez reçu sa bénédiction en paradis. "
Ici trouvent leur place les belles paroles adressées à Marie par saint Germain : " Qui jamais, ô Vierge très sainte, parviendrait sans vous à connaître Dieu ? Qui serait sauvé, s'il ne l'était par vous, ô divine Mère ? Qui pourrait, ô Vierge féconde, échapper aux périls de cette vie, si vous ne l'en délivrez ? Qui recevrait enfin de Dieu une grâce quelconque sinon par votre entremise, ô pleine de grâces ? " Et ailleurs il lui dit : " Si vous ne nous ouvriez la voie, nul ne marcherait dans les sentiers de la perfection, nul n'éviterait les atteintes de la chair et du péché ".

Les Gloires de Marie par Saint Alphonse de Liguori 

vendredi 30 août 2013

LE SEIGNEUR NOUS RENVOIE A LA BIENHEUREUSE VIERGE


D'après le glorieux saint Gaétan, nous pouvons bien demander les grâces, mais nous ne pourrons jamais les obtenir sans cet appui. Ce que confirma saint Antonin par cette belle expression : " Demander et vouloir obtenir les grâces sans l'intercession de Marie, c'est prétendre voler sans ailes ". - Pharaon confia à Joseph un plein pouvoir sur toute l'Égypte ; et, dès lors, tous ceux qui venaient au palais demander des secours, il les renvoyait en leur disant : Allez à Joseph ; ainsi, quand nous sollicitons des grâces, le Seigneur nous renvoie à la bienheureuse Vierge : Allez, dit-il, allez à Marie. Car il a décrété, assure saint Bernard, de ne rien nous accorder, si ce n'est par les mains de Marie. " Si donc les Égyptiens ont pu dire à Joseph : Notre salut est entre vos mains, nous avons bien plus de sujet, remarque Richard de le dire à Marie ; car vraiment "not salute" est en son pouvoir ". Le vénérable Idiot exprime la même pensée dans les mêmes termes ; et Cassien, enchérissant encore, dit d'une manière absolue, que le salut de tout homme consiste à être favorisé et protégé par Marie ; en d'autres mots, celui-là se perd qui en est privé. Puissante Reine, lui dit saint Bernardin de Sienne, vous êtes la dispensatrice de toutes les grâces ; la grâce du salut ne peut donc nous venir que de votre main, et partant notre salut dépend de vous.

Les Gloires de Marie par Saint Alphonse de Liguori sur Livres Mystiques

mardi 27 août 2013

LE SEIGNEUR EST AVEC VOUS

Le Seigneur est avec Vous

Le Seigneur est avec Vous, comme un père avec sa fille chérie, comme un fils avec sa tendre mère, comme un époux avec son épouse bien-aimée. Le Père vous communique sa puissance, le Fils sa sagesse, le Saint-Esprit son amour. O Vierge sainte, puissé-je toujours être avec Vous par la continuité de mes hommages et par l’imitation de vos vertus ! Puissiez-vous toujours être avec moi par la continuité de vos bienfaits et par votre protection puissante.

TOTA PULCHRA ES (Palestrina)